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Les grands modèles idéologiques des années 1950
Images et réalités du modèle américain dans « West Side Story » (1961)
Réalisée par Robert Wise et Jerome Robbins et mise en musique par Léonard Bernstein, cette comédie musicale électrique transpose l’intrigue de Roméo et Juliette dans le quartier de West Side, au cœur du New
York des années 1950, sur fond de rivalités ethniques et de violences urbaines. Maria, la Porto Ricaine, tombe éperdument amoureuse de Tony, le Blanc. Mais cet amour interdit va vite déchaîner les passions entre les deux gangs rivaux de West Side, les Jets et les Sharks…
La chanson AMERICA donne une image assez fidèle de la manière avec laquelle le modèle américain est perçu par les nombreux immigrants qui peuplent les Etats-Unis au cours des années
1950.
La Position des femmes :
La position des hommes :
« A Porto Rico, toujours la tornade sévit, toujours la population grandit, l’argent se raréfie, le soleil vous rôtit, le travail abrutit »
« Envie de rentrer à Porto Rico. »
« New York me ravit. Pour moi, c’est le paradis. » ; « Je me plais bien en Amérique, tout me convient en Amérique. »
« Quand je pense à ce que je croyais trouver ici. On est venu comme des enfants, en confiance, le cœur ouvert ! » ;
« On n’aura plus de quoi bouffer »
« On jouit de la liberté. » ;
« Ici, les filles sont libres de s’amuser » ;
« La liberté est le 1er bien »
« Oui, quand tu n’auras plus d’accent. » ;
« Oui, mais à condition de payer... »
« On achète tout à crédit… Je l’aurai, ma machine à laver. » ; « Autos pour tous en
Amérique » ; « Je repartirai en Cadillac, avec l’air conditionné. Et le téléphone. Et la télévision en couleurs ! »
« On nous regarde et on double le prix »
« Gangsters heureux en Amérique »
« Tout est charmant… si l’on est Blanc »
« Gratte-ciel partout en Amérique » ;
« On vous claque la porte au nez » ;
« On y construit dans tous les quartiers.
J’aurai un bel appartement » ;
« Libre de choisir son métier ».
«