I. INTRODUCTION

La situation de communication que j’ai choisie, s’est déroulée lors de mon premier stage (du 11/10/2010 au 10/11/2010), dans un grand hôpital lyonnais, de 698 lits d'hospitalisation complète, 78 lits d'hôpital de jour et 80 lits d'hôpital de semaine. En service d’hématologie.

Elle m’a interpellée, étant donné que j’ai dû communiquer avec une patiente handicapée. Cette communication a entraîné un comportement, qui touche chez moi une corde sensible.

La rencontre de l’autre différent provoque parfois une gêne, un malaise, une inquiétude ou un sentiment, qui peut aller dans certains cas, jusqu'à provoquer stresse ou angoisse.

L’autre, est ce qui m’est étranger, ce qui est séparé de moi. Mais est-il si « étranger », que cela ? Puisque nous rencontrons l’autre tout au long de notre vie. Sinon, qu’est-ce qui nous aurait réunis lors de la rencontre ? La possibilité même d’une rencontre ne suppose-t-elle pas un point commun ? L’autre souffrant qui est-il ? Que peut-il nous apprendre ? Comment communiquer, au-delà de sa différence ? Qui est-ce, si ce n’est un autre nous ? Car chacun est susceptible de rencontrer un jour le milieu hospitalier.

L’altérité est-elle une expérience de l’humanité ? La mise en valeur des différences n'est-elle pas en contradiction avec l'humanisme, qui veut offrir à tous les êtres humains des valeurs universelles et communes, autour desquelles l'humanité entière serait appelée à se rassembler?

Le thème que je vais traiter, est la rencontre de l’autre , de la communication entre l’autre souffrant et le bien-portant.

Dans un premier temps, je vais décrire ma situation. Puis, je vais l’analyser.

II. DESCRIPTION

Mademoiselle Y, est âgée de 38 ans. Elle est de petite taille, n’a plus de cheveux et a des yeux marron. Elle ne se déplace pas, car elle est alitée, mais possède un fauteuil roulant, qu’elle a utilisé que lors de son entré et lors de sa sortie. La patiente à une leucémie aigue