Madame S a été admise en Neurologie suite à un AVC ischémique (ou hémorragique) lui provoquant une hémiplégie droite (paralysie d’un côté du corps) ainsi qu’une aphasie partielle (perte du langage) accompagnée d’une perte de la langue française.
Suite à son AVC, Madame S a SUBI une craniectomie (cf annexe 2). Elle avait donc la moitié gauche de la tête rasée ainsi que la moitié du crâne enlevé laissant apparaître sous les cheveux le cerveau, nécessitant le port d’un casque afin de maintenir le cerveau en « bonne position ».

Ma situation difficile de communication s’est déroulée quelques jours avant la sortie de Madame S pour un centre de rééducation, à l’issue de son repas que je lui donnais au fauteuil, dans sa chambre.
Le besoin de « Communiquer » est sans aucun doute le besoin le plus perturbé.

A la fin de son repas, Madame S, assise dans son fauteuil, commença à dire quelques mots. Etant donné son aphasie partielle avec une perte de la langue française, Madame S ne mentionnait que très peu de mots, malheureusement en allemand.
Je me suis donc confrontée à deux difficultés : la première étant le manque de langage de ma patiente, la deuxième : la barrière de la langue étrangère.

Cette situation a donc développé chez moi une incompréhension et une gêne à cause de mon incapacité à comprendre ma patiente. De plus, Madame S commençait à s’énerver à cause du fait qu’elle n’arrivait pas à exprimer sa pensée.

1ANNEXE 2

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DEVELOPPEMENT – 2ème partie

Cette situation était donc particulièrement difficile pour moi étant donné qu’il ne s’agissait que de mon deuxième stage. Je ne savais pas quelle attitude avoir.

De plus, Monsieur S n’étant pas là ce jour, alors que c’était lui qui avait l’habitude de faire manger sa femme, a représenté une difficulté supplémentaire. Effectivement, ne parlant pas l’allemand, Monsieur S m’aurait été d’un grand secours pour comprendre ma patiente.

Mon objectif premier a été sans aucun doute d’essayer de