Modèle ad - as
Chapitre 3 : Le modèle AD-AS
Hypothèse de base IS-LM : prix rigides, équilibre de CT.
On n’a pas pu établir de relation stricte entre prix et quantités. On a étudié la relation i – Y.
Le modèle IS-LM ne permet pas de déterminer le niveau général des prix d’équilibre.
Dans IS-LM : marché des B&S et marché de la monnaie. On n’a pas parlé du marché du travail car c’est vu comme une conséquence de l’équilibre global réalisé sur les deux marchés.
Dans AD-AS, on essaie de réintégrer tout ça en considérant que AS dépend du salaire réal, que le salaire réel dépend bien du marché du travail, et en considérant aussi que AS dépend des prix.
On se situe dans un cadre où on considère que la loi de SAY est valide * Pas de problème de débouchés ou de surproduction généralisée * L’offre globale, parce que les prix sont flexibles, dépend du salaire réel, du stock de capital, de la technologie et que l’offre globale va se situer à un niveau tel que le salaire réel soit égal à la productivité marginale du travail. * L’offre ne dépend pas des prix.
A. La relation de demande globale (AD) 1) Définition
La relation de demande globale, notée AD, est la relation que s’établit entre les quantités globales demandées et le niveau général des prix.
Si Y : Quantités demandées, alors Y = YD (P ; Ā).
Il n’y a pas que P qui agit sur AD, d’autres variables aussi, qui sont regroupées sous la notation Ā.
AD s’apparente à la demande sur un marché particulier mais c’est la demande d’un ensemble de marchés lorsque l’on agrège ces demandes.
Ici, ce qui nous intéresse est la manière dont varie la demande par rapport aux prix. Ceci passe donc par l’effet du taux d’intérêt.
3 définitions des effets d’une hausse du niveau général des prix (P) sur AD. * Si P augmente, ceteris paribus, la demande de monnaie va aussi augmenter car les agents auront besoin de plus de monnaie. Si Md augmente, ceci correspond