Moha le fou, moha le sage
Cela étant, il est clair que la littérature seule, ne pourra changer aucune société. Les idées, les actes, les hommes, l'économie et la politique participent et se conjuguent pour parvenir au changement.
Est-ce le cas pour la société marocaine ?
Le Maroc ne fait pas l'exception. Vous savez, même les personnes qui n'ont pas eu la chance d'apprendre à lire et à écrire ont leur propre manière de consommer la littérature, leur propre culture, la société marocaine vit avec ce besoin de rêve, de l'ailleurs. On dit que les gens lisent moins qu'avant, pourtant les écrits sont de plus en plus nombreux aussi bien en arabe qu'en français. Au Maroc, on a négligé cet aspect essentiel de la vie quotidienne qui est la lecture comme réflexe quasi automatique chez les enfants et les adultes et ce n'est pas trop tard pour y remédier.
Une société qui ne lit pas est une société qui se fait mal.
En général, on essaie d'y remédier à travers la lecture des journaux, certes c'est une bonne chose mais ce n'est pas de la littérature.
Ceci n'est-il pas lié au prix du livre encore cher par rapport au niveau de vie ?
Non, ce n'est pas une question de prix ou d'argent, il y a les bibliothèques, les livres de poches. Malheureusement, au Maroc, ceux qui ont les moyens n'achètent pas les livres et ceux qui veulent lire n'ont pas les moyens. C'est une éducation qui nous manque. Si les parents ne lisent pas, les enfants risquent de ne pas ouvrir un livre.
Vos écrits sont en majorité puisés