Molière (oeuvres)
Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste.
Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter vers des sujets plus inoffensifs.
Grand comédien, il ne pouvait se passer des planches. « Il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête ; d’un sourire, d’un clin d’œil, d’un remuement de tête, il faisait concevoir plus de choses qu’un grand parleur n’aurait pu dire en une heure[1]. »
« Molière a réussi, Il est riche, fêté, adulé, contesté. Il est malade. Il meurt jeune, quasi sur la scène. Il a suscité les passions. C’est la première idole des temps modernes. Il en a eu la gloire et la fragilité », écrit son biographe Roger Duchêne[2].
»L'Étourdi ou les contretemps
»Les Precieuses ridicules
»Le Dépit Amoureux
»Sganarelle ou le cocu imaginaire
»Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux
»L'École des maris
»Les Fâcheux
»L'École des femmes
»La Critique de L'École des femmes
»L'Impromptu de Versailles
»Le mariage forcé
»La Princesse d'Élide
»Le Tartuffe ou l'Imposteur
»Dom Juan ou le Festin de pierre
»L'Amour Médecin
»Le Misanthrope
»Le médecin malgré lui
»Mélicerte
»Pastorale comique
»Le Sicilien ou l'Amour peintre
»Amphitryon
»George Dandin ou le mari confondu
»L'Avare
»Monsieur de Pourceaugnac
»Les amants magnifiques
»Le bourgeois gentilhomme
»Psyché
»Les fourberies de Scapin
»La Comtesse d'Escarbagnas
»Les Femmes savantes
»Le Malade