MOLIERE (1622-1673)

Biographie

Né en 1622, fils du tapissier du Roi, Jean-Baptiste Poquelin suit des études prestigieuses au fameux collège de Clermont où il reçoit une éducation jésuite qui lui donnera ce véritable goût de la liberté. Ses parents veulent qu’il soit avocat, mais c’est sans compter sur son grand-père maternel, fou de théâtre, qui lui transmet son virus et l’emmène dès son plus jeune âge voir les italiens jouer. Il passe six ans à Pezenas au service du Prince de Conti, cousin germain du Roi, cotoyant les gens de cour, c’est lui qui le pousse à écrire convaincu de son talent. L’ébauche des ses premières pièces est faite à Pezenas : Jean Baptiste Poquelin devient Molière.
De retour à Paris, il intègre sa première troupe « L’illustre théâtre ». Les débuts sont très difficiles : dettes qui s’accumulent, représentations devant des salles quasi vides, passage à la prison du Châtelet… Ni beau, ni vraiment laid, Molière a toutefois l’âme d’un chef et s’impose très rapidement comme chef de troupe : il est partout à la fois, conseillant les acteurs, les aidant dans l’apprentissage des textes, s’occupant des costumes, des lumières, des décors et des finances. Sa troupe c’est sa famille.
On ne doute plus du pouvoir de séduction de cet homme : Il devient après des efforts non négligeables, le protégé du Roi qui lui permet de jouer même quand la censure interdit ses pièces. Molière meurt le 17 février 1673 sur scène. Sa mort est à l’image de sa vie : entière. En cette année 1673, il souffre terriblement de la tuberculose mais souhaite quand même continuer jusqu’au bout. Il joue donc « le malade imaginaire », véritable pièce testamentaire. Lors de la quatrième représentation il s’écroule sur scène.

Molière et les femmes :

C’est un séducteur auprès des femmes : elles vont jouer un rôle primordial dans sa vie et sa carrière. Dans sa vie privée, on peut citer quatre noms de femmes qui l’ont guidé, façonné, marqué :