Il ne fait pas dire au chœur ce qu'il fait dire aux hommes. Il introduit du politique de manière violente. C'est très fabriqué. On a le sentiment qu'Oreste plaide sa cause, mais ce n'est pas le fonctionnement de la tragédie. La distinction entre le politique et les femmes réduites à leurs rôles de femmes et qui vont devenir des sorcières: conventionnel et décevant.
Pylade: pour un metteur en scène moderne il faut une cohérence. Solution: en faire l'incarnation d'Apollon. C'est un problème spectaculaire.
Problème quand on supprime la musique: trop de texte.

Le Bourgeois Gentilhomme
Même problème que pour la tragédie grecque: la musique est indispensable pour que la pièce ait lieu. Le palais et la comédie renvoient au titre du Bourgeois Gentilhomme, le balais gentilhomme est la comédie bourgeoise. Dans la comédie, on a une coupure entre ceux qui jouent et le public, puisque le public rit.
Premier acte: Jourdain apprend à danser et chanter. Il veut devenir danseur. À la fin il entre dans le ballet final. En attendant la distance est grande entre le balais et la comédie. Cette distance est celle du rire. Le public rit de l'incapacité de Jourdain à être un bon public du ballet. Jourdain se fait faire un costume.
À la fin du premier et deuxième acte. Acte III: apparition des autres personnages de la comédie. On a une scène étonnante, dont la raison est spectaculaire. Est entrée dans la troupe une comédienne. Molière écrit une scène de rire et l'intègre. Le rire est ce qui empêche la parole, on est dans la comédie absolue et dans un cas d'empathie. Comme les sanglots du deuil sont au-delà de la parole, le rire est au-delà de la parole. Ça ne peut pas durer toujours, il faut l'arrêter d'une façon ou d'une autre.
Acte III: on va trouver l'intrigue. On retrouve l'histoire attendue. Il y a une scène qui est entièrement pantomime. La ruse va consister à se déguiser lui-même en Turc et à être l'interprète. Il va raconter que le Grand Turc est arrivé et que le fils