Hans Peter Richter est un écrivain et psychosociologue Allemand né en 1925 à Cologne et mort en 1993. Dans Mon ami Frédéric il dénonce la persécution des Juifs avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. L’auteur a lui-même assisté pendant son enfance à la propagande nazie et à l'accession d'Hitler au pouvoir et sa dictature. L'histoire se déroule en Allemagne, de 1925 à 1942, deux enfants naissent à une semaine d'intervalle. L'un, le narrateur, est allemand, l'autre, Frédéric Schneider, est juif. Une profonde amitié lie les garçons qui vivent dans le même immeuble. Ce roman a été traduit de l’Allemand en Français par Christiane Prélet en 1963. RESUME DU ROMAN Nous sommes en Allemagne, en 1925, deux petits garçons naissent à une semaine d'intervalle. L'un, le narrateur, est Allemand, l'autre, Frédéric Schneider, est juif. La famille Schneider vit confortablement dans un appartement qu’ils louent chez M. Resch, au-dessus de celui partagé par les parents du narrateur. Sa famille est pauvre car le père est au chômage. Les deux garçons se lient très vite d’amitié et deviennent inséparables. Un jour d’hiver 1929, Frédéric est traité de « sale petit juif ». A partir ce moment, la famille Schneider subit toutes sortes d’injustices sur sa religion, notamment lorsque le grand-père du narrateur lui interdit de voir son ami ou encore l’interdiction d’acheter dans les magasins. Le propriétaire tente aussi d’exclure la famille Schneider de leur appartement, le père de Frédéric est licencié et le garçon doit changer d’école, enfin on leur interdit de fréquenter le cinéma ou la piscine. A partir de 1933 les persécutions vis-à-vis des Juifs s’intensifient. Chaque jour, ils sont un peu plus insultés, pillés, humiliés, chassés. Frédéric est mis à l'écart, insulté, lui et sa famille doivent survivre, leur propriétaire M. Resch veut les expulser mais le président du tribunal n'est pas de son côté et il doit retirer sa plainte. Le père du narrateur, qui a adhéré au parti nazi pour