Mon chat le plus bête du monde cycle 2
Texte et illustrations de Gilles Bachelet
Seuil Jeunesse, 2004.
Résumé :
L’auteur nous présente son animal de compagnie qu’il désigne être un chat. Il nous raconte son quotidien : jouer, manger, dormir, mais aussi ses besoins, sa toilette et ses autres habitudes.
L’histoire se termine sur l’interrogation de l’auteur quant à la race de son chat, qu’il ne trouve dans aucun ouvrage sur les félins.
Toute l’originalité de cet album repose sur le fait que l’auteur nous parle de son chat et de sa stupidité ; alors que les images qui illustrent ces propos font apparaître un tout autre animal : l’éléphant.
Intérêts :
L’ambiguïté du rapport texte/images provoque des descriptions humoristiques.
La question : est-ce l’animal décrit qui est bête ou bien l’auteur ?
Première rencontre avec l’absurde.
Public :
Cycle 2. L’élève débutant en lecture pourra s’amuser du décalage entre le texte et les images.
* Analyse de l’album
Images : grandes, drôles, présentant des situations cocasses.
Contredisent le texte et créent le sens.
Rapport texte/images : en décalage, sur le ton de l’humour, limite de l’absurde.
Personnages : le personnage principal est facilement identifiable dans les illustrations. Décrit par le texte sous la forme d’un chat et non d’un éléphant.
Allure domestique de l’éléphant : panier, ballon, litière, croquettes, etc.
L’auteur est un personnage secondaire, il apparaît peu.
Structure de l’histoire : - construction narrative : linéaire et descriptive. - point de vue et focalisation : énonciation à la première personne du singulier « je », c’est-à-dire que l’auteur est le narrateur, ainsi que le propriétaire du « chat ». - pas de réelle intrigue : la situation-problème est créée par le décalage du texte et des images.
Ainsi que le fait que l’auteur persiste à penser que son animal domestique est un chat. - intertextualité : présence d’une lettre adressée au Museum d’histoire naturelle.