L´AUTEUR

Marie Ndiaye écrivain française de père africain d´origine sénégalaise et mère française. Elle n' avait que 17 ans lorsque son premier roman intitulé « Quant au riche avenir » paraît. Ses premiers ouvrages, parmi lesquels « La Femme changée en bûche », édité en 1989, ou « La Sorcière » paru en 1996, mettent en scène un monde imprégné par le surnaturel et le paranormal. Même lorsqu'elle investit un univers réaliste, inspiré par le quotidien et le fait divers, l'oeuvre de Marie NDiaye demeure marquée par le mystère et l'étrangeté. Elle explore dans ses oeuvres la cruauté humaine, C'est le cas de « Rosie Carpe » paru en 2001 (récit sur les complexes liens filiaux, sur l'exclusion au sein de sa propre famille) qui la mène sur la voie de la consécration. Egalement auteur pour le théâtre, elle voit sa pièce « Papa doit manger » - par sa forme un tour de force stylistique , une seule phrase de près de 100 pages - entrer au répertoire de la Comédie-Française en 2003. Mais c’est seulement à partir de son troisième roman La Femme changée en bûche (Minuit, 1989) que Marie Ndiaye a su imposer son univers étrange, peuplé d’hommes et de femmes décalés, s’enfonçant dans un abîme de mystères et de désespoir. C´est difficile de situer Marie Ndiaye car elle ne s'inscrit dans aucun courant littéraire constitué ou en voix de constitution. Certains critiques l’ont rapprochée de l’école du « nouveau roman » à cause de son écriture désincarnée, libérée de l’omniscience et les certitudes narratives, une écriture qui privilégie une démarche esthétique plutôt qu'une posture identitaire.
Elle s'est imposée comme l'un des écrivains les plus importants de sa génération contribuant au renouvellement du roman français des derniers 25 années.
Marie NDiaye s´ est consacrée en 2009 par le prix Goncourt pour son roman « Trois femmes puissantes ».
« Mon cœur à l´étroit », le roman qu´ on va commenter dans ce travail fut écrit en 2007.

TRAME

« Mon cœur à l´étroit » est