Mon explication de texte Philosophie KARL MARX
« Qu’une maison soit grande ou petite, tant que les maisons d’alentour ont la même taille, elle satisfait à tout ce que, socialement, on demande à un lieu d’habitation “ : Ceci est une analogie qui explique que lorsque l’on possède autant que n’importe qui au monde, on est heureux. On ne veut pas plus de ce qu’on juge à priori normal.
« Mais qu’un palais vienne s’élever à côté d’elle et voila que la petite maison se recroqueville pour n’être plus qu’une hutte. C'est une preuve que le propriétaire de la petite maison ne peut désormais prétendre à rien, ou à si peu que rien « Karl Marx continue son analogie mais il nuance puisqu’une maison plus belle apparaît, ici le palais. Si on nous montre qu’il est possible d’obtenir plus, soudainement l’homme devient envieux et capricieux.
" Elle aura beau se dresser vers le ciel tandis que la civilisation progresse, ses habitants se sentiront toujours plus mal à l'aise, plus insatisfaits, plus à l'étroit entre leurs quatre murs, car elle restera toujours petite, si le palais voisin grandit dans les mêmes proportions ou dans des proportions plus grandes." Bien que le propriétaire de la maison peut renouveler son habitation en la rendant plus grande et plus belle que celle d’avant, il ne pourra pas s’empêcher de la comparer aux palais d’en face et de se dire que finalement son habitat, renouvelé, est bien petite par rapport à ce qu’il voudrait posséder. Donc, il ne regarde pas ce qu’il a, en se demandant si ce qu’il possède satisfait ses besoins : il les compare à ce que les autres possèdent.
« Une augmentation sensible du salaire suppose un accroissement rapide du capital productif, lequel provoque un accroissement tout aussi rapide de la richesse, du luxe, des besoins et des jouissances sociaux." Ici, Karl Marx prend appuie sur des faits. Si les revenus augmentent, les désirs s’accoisent également car si nous possédons un peu plus d’argent nous voudrions posséder un peu plus que ce