Que le meilleur gagne

Mercredi, 23h59 :

Un meurtre atroce vient de se produire dans le centre de New-York. Une personne qui a préféré garder l’anonymat a retrouvé le corps il y a deux heures. D’après le légiste, la mort date de quelques jours.

Jeudi, 2H08 :

Mon équipe et moi sommes arrivés sur les lieux du crime il y a une heure. Aucun indice, aucune empreinte, aucun témoin, juste ce bout de papier sur lequel le meurtrier avait inscrit « B-406-ZW-2810 ». Je n’ai pas la moindre idée de ce que cela signifie, ça peut être tellement de choses…

3h28 :

James, profileur, s’est rappelé qu’un ancien collègue lui avait parlé d’une affaire qui pourrait coïncider à la nôtre. En effet, il avait raison. Même mode opératoire, toujours avec un mot, cette fois ci : « Que le meilleur gagne ». Enfin, nous avions quelque chose, ce n’étais pas la première fois qu’il tuait, voilà pourquoi le travail était si bien fait. La phrase sur le mot nous prouve qu’il veut jouer, ses victimes sont choisies au hasard, aucune similitude dans le choix de celle-ci. Le meurtrier veut juste s’amuser.

22H04 :
Moins de vingt-quatre heures se sont écoulées avant que l’on ne m’appelle pour me dire qu’un nouveau meurtre avait été commis. Kate, médecin légiste, m’a confirmé que c’était le même mode opératoire, le même assassin. Encore une fois, il y avait un papier, que le tueur avait soigneusement placé dans la main du tuer, avec sur celui-ci : « 58°23’42’’ LN »