mon livre
C'était le dernier vendredi d'août, il faisait très chaud et Maelan (se prononce Mahélanne), trempé de sueur était en train de jouer avec ses amis dans son jardin. Quand il attaqua son «adversaire» qui n'était qu'un ami, Alisa, la mère de Maelan l'appela:
- Maelan, viens.
- J'arrive.
Sur le visage de Maelan se dessinaient deux yeux marron, c'était le même marron que ses cheveux mi- longs et souples. Il aurait douze ans dans deux jours, c’est-à-dire le vingt-huit août. Sa mère, Alisa était grande et fine, elle avait des cheveux châtains qui lui tombaient jusqu’aux épaules. Elle avait des yeux marron et une tête plus arrondie que son fils.
- Qu’est-ce que qu’il y a ? demanda Maelan.
- Il faut que tu m’aides pour préparer ton anniversaire car douze ans, ça se fête ! expliqua sa mère.
-Mais je joue avec mes copains, dit-il avec des yeux doux.
- Tu joueras avec tes copains plus tard, répliqua-t-elle
- S’il te plaît, supplia-t-il
- Bon d’accord mais demain, tu m’aideras car tu vas avoir douze ans, céda sa mère.
Maelan en avait assez que sa mère lui parle de ses douze ans. Chaque jour, depuis une semaine, elle lui disait: " Tes douze ans approchent " ou encore " Tu as pensé à ton choix". Oui, douze ans était un âge particulier car il fallait faire un choix, trouver une orientation. Soit on protégeait le pays, soit on se consacrait la politique ou bien on vendait les produits de sa fabrication. Maelan voulait protéger le pays, plus précisément être guerrier-magicien, c’était son rêve depuis son plus jeune âge. Mais il savait que la sélection était impitoyable pour devenir guerrier-magicien.
En ressortant, il remarqua que son père et sa sœur étaient rentrés. Ils avaient prétendu aller chez le médecin, mais Maelan pensait plutôt qu'ils étaient allés acheter son cadeau d'anniversaire car sa petite sœur n’était pas malade. De plus, ils étaient allés vers l'est alors que le médecin du village était à l'ouest. Parfois, Maelan avait