mon micro mémoire
« L’homme ordinaire, qui n’est ni un savant, ni un philosophe, possède un ensemble de connaissances acquises, au hasard de la vie dans une société et un milieu physique déterminé » . C’est dans cette même perspective que l’acception courante de la connaissance la considère comme ce que l’on sait et ce que l’on connaît simplement. Autrement dit, la connaissance est à première vue portée sur un sujet connaissant qui possède un certain savoir grâce à l’activité dynamique de ses fonctions cognitives, et d’autre part la connaissance concerne un objet a posteriori . Il s’agit dans ce deuxième cas du lien intrinsèque existant entre un sujet connaissant et un objet connu : l’intentionnalité.
Par ailleurs, le problème philosophique de la connaissance humaine a toujours soulevé maintes interrogations à savoir : quelle peut en être l’origine de la connaissance ? Comment peut-on l’acquérir ? Serait-elle objective ou subjective ? Comment évolue t-elle ? Aurait-elle une finalité ? Dans le souci d’éclairer la curiosité des personnes qui font de ce questionnement un objet central de leur tâtonnement, nous tenons à notre niveau à étudier le problème de la connaissance à la lumière de l’épistémologue français Gaston Bachelard (1884-1962): penseur contemporain. A travers une philosophie dispersée dont le rationalisme appliqué est la partie la plus importante, Bachelard concilie les idées à la réalité. Ayant débarrassé la connaissance d’un empirisme passif dépourvu de dynamisme, il va regrouper les conceptions empiriste et rationaliste autour d’une phénoménotechnique où la raison devient la principale cause de tous les phénomènes réalisés.
Pour ce faire, nous allons présenter dans un exposé organique la conception bachelardienne de la connaissance. En conséquence, nous essaierons de dégager les idées clés de sa pensée en les regroupant autour d’un chapitre qui mettra en exergue l’évolution de la connaissance à ses différents stades