Mon parcours
Biographie[modifier]
Buste par François Girardon
La maison de Boileau à Auteuil2.
Quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier de la Grand' Chambre du Parlement de Paris, Nicolas Boileau est, dès son plus jeune âge, destiné au droit. Il a deux frères : Gilles Boileau et Jacques Boileau.
Nicolas Boileau est d'abord un enfant de constitution fragile qui doit se faire opérer de la taille à l'âge de onze ans3. Il commence ses études au collège d'Harcourt. Ce n'est qu'en troisième, après avoir rejoint le collège de Beauvais pour étudier le droit, qu'il se fait remarquer par sa passion pour la lecture des grands poètes de l'Antiquité.
Boileau aidé de sa famille a probablement forgé de toute pièce une généalogie qui lui accordait un titre de noblesse et qu'il faisait remonter jusqu'au xive siècle, à Jean Boileau, un notaire royal anobli par le Charles V. Nicolas Boileau revendiquait un blason dont les armes étaient « de gueules à un chevron d'argent accompagné de trois molettes d'or ». Cependant, rien dans la condition de Boileau ne laisse à penser qu'il ait pu avoir de véritables titres nobiliaires.
Le blason de Nicolas Boileau
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La théologie et le Droit[modifier]
Etant donné que son père le destine à une vie de clerc, il entreprend des études de théologie à la Sorbonne, mais elles ne sont pas couronnées de succès. Boileau se voit cependant attribuer le bénéfice du prieuré de Saint-Paterne, doté de 800 livres de rente, qu'il restitue à la mort de son père en1657. Celui-ci lui permet de vivre modestement et de se consacrer tout entier à la littérature4. Admis au barreau le 4 septembre 1656, il en est rapidement dégoûté. Après avoir été reçu avocat, il abandonne Cujas et Alciat au grand scandale de sa famille et surtout de son beau-frère Dongois, greffier, qui juge dès lors « qu'il ne sera qu'un sot toute sa vie »[réf. nécessaire].