Mon reve familier verlaine
1. Une femme ambigüe
2. Une femme majestueuse
3. Une image féminine fantasmagorique et idéalisée Extrait du document: Le poète cherche une image de la femme qui lui échappe, dont il n'arrive pas à cerner les traits caractéristiques. Cette quête personnelle est présentée dès le début par la première personne du singulier « Je ». D'emblée, cette recherche est placée sous le signe de la subjectivité. L'adjectif démonstratif « ce » produit une distanciation et une mise en valeur du rêve. Ce rêve est qualifié d' « étrange et pénétrant » ; ces deux adjectifs sont intimement liés d'une part par la coordination et d'autre part par la rime interne en [S]. Mais ils appartiennent à deux univers différents : l'univers intérieur et l'univers extérieur, d'où une certaine ambigüité par la corrélation de deux adjectifs et de leurs divergences, « ce rêve » en devient quasi-paradoxal. A la première occurrence de la femme, on est face à « une femme », présentée par un article indéfini qui donne une image floue, il en parle sans la désigner vraiment, elle lui échappe en quelque sorte, cet article renvoie à «étrange» dans le premier vers. Plus que l'article indéfini, le qualificatif « inconnue » conforte cette image de la femme insaisissable et mystérieuse. Subséquemment, le poète a comme dessein de déterminer cet être qui le dépasse ; il procède à une élimination de ce qu'elle est, au sens de serait, et ce qu'elle n'est pas. Cependant, l'ambigüité ne tarde pas à se manifester, aux vers trois et quatre « ni tout à fait la même / Ni tout à fait une autre » dit-il, c'est quelqu'un qui est ainsi « entredeux », à