Mon rôle dans l'alimentation de demain
Le début de l’incipit peut s’assimilé à une ouverture classique de roman. Lorsqu’Etienne arrive à Monstou, le lecteur rencontre à la fois le lecteur et les lieux. Le premier paragraphe nous met dans l'ambiance (description détaillée du paysage). L'homme est dominé par le paysage : derrière lui, une plaine immense, inhospitalière. Devant lui, un paysage industriel confus. Il est comme écrasé entre les deux paysages. Le vent joue aussi un rôle déterminant : d’une part il accompagne Etienne vers Montsou et d’une autre part, il domine le personnage.
Le début de la description est fait d'un point de vue externe, objectif. C'est un paysage ingra
Le vent est assimilé à un fouet, ou quelqu'un qui manierait un fouet (" les lanières du vent")
Le début du paragraphe offre une description distante et réaliste, avec des indications (10 km, champ de betteraves), alors que dès la 2e phrase le romancier transpose le paysage. Il se décolle de la réalité. Ce mouvement du réalisme apporte une dimension épique, fantastique
Ce qui frappe, c'est que le personnage est anonyme. Aucun portrait physique ou psychologique du personnage. Détails matériels, sensations, émotions. Le portrait est fait dans une perspective assez sobre. Mais l’on recueil des informations sur son passé, notamment lorsqu’il rencontre un minier lorsqu’il arrive au Voreux.
Conclusion : Une ouverture romanesque assez classique, mais une présentation du personnage assez moderne (il reste anonyme) ; il est largement vu de l'extérieur. On peut dire qu'il y a deux personnages face à face : l'ouvrier et le paysage (la mine, un monstre qui dévore peu à peu ceux qui y