Mon utopie de albert jacquard
611 mots
3 pages
Albert Jacquard dans son livre Mon utopie, tente de définir l’intelligence. Il divise ce pouvoir en plusieurs parties pour permettre de mieux visualiser l’ensemble. La première partie concerne le développement du cerveau. Ce développement ou cette construction peut être évoquée au moyen de deux sources, celle de la nature et celle de l’aventure. Jacquard dit alors que la présence de la communauté sur la planète nous donne la possibilité de comprendre ce qui se passe autour de nous et en nous ce qui nous donne la possibilité de le transformer. De plus, les sens ont permis l’interaction entre les êtres, le langage en est un bel exemple. Cette faculté de communication rend possible de nouvelles rencontres. Ces dernières mettent en place une interdépendance des activités intellectuelles, cette interaction entre les êtres humains permet le partage des connaissances et des savoirs. «C’est cette rencontre qui nous permet de structurer, de rendre fonctionnel notre propre outil cérébral.» (p. 60) En somme, Jacquard conclut que l’intelligence résulte des rencontres entre les êtres humains. La pensée de chacun mise en commun grâce à l’utilisation d’un langage contribue au développement de l’intelligence. L’intelligence résulte des rencontres, celles-ci proviennent des communautés. Ces dernières imposent une éducation afin de préserver, développer et transmettre ce trésor aux générations futures. Jacquard nous donne sa vision du système d’éducation. Il dit que chaque société utilise un ensemble de valeurs qui contribue à une bonne formation. Ce système éducatif représente l’ensemble des efforts et aussi le fruit de l’imagination de ceux qui nous ont précédés soit la raison, l’art, l’espoir, le bonheur et l’amour. Afin de préserver ce trésor, «la cité idéale est donc celle où tout est école.» (p. 151) prétend l’auteur. De plus, Jacquard trouve que la vision de l’enseignement tayloriste n’est explicitement pas acceptée alors que l’éducation est considérée comme une