Mon reve familier verlaine
Ces répétitions créent une sorte de bercement, terme qui nous rappelle l’endormissement et donc le rêve.Les allitérations dures en « r » et en « t » dans le 1er vers indiquent la force de ce rêve. Le poète est marqué par ce rêve et s’interroge, cherche à comprendre. L’opposition entre « familier » et « étrange » crée un climat d’inquiétude, accentué encore par l’opposition entre l’inconnu et l’intime : « une femme inconnue », « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ; « et que j’aime et qui m’aime » ; « et m’aime et me. Comprend », « elle seule …afficher plus de contenu…
Elle n’est désignée que par des pronoms indéfini, « une inconnue », « une autre » ; par un pronom personnel, « elle » ou des pronoms possessifs, « son nom », son regard, sa voix ».En outre, son image est floue, impossible à saisir : » Est-elle brune, blonde ou rousse ? ». Seuls son regard vide, sans vie, « son regard est pareil au regard es statues » et sa voix , «et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave » restent précis dans le souvenir du poète. L’oxymore des sonorités, « doux et sonore » contribue aussi au mystère de cette femme.Mais cette femme mystérieuse est aussi la figure de l’idéal car elle se révèle inaccessible comme le montre le champ lexical de l’éloignement , « exila », « lointaine », « qui se sont