Monarchie contre république (1830-1870)
Monarchie contre république : 1830-1870
Introduction : La monarchie de juillet (1830-1848) marque le triomphe de la bourgeoisie/notables que Tocqueville nomme « classe moyenne » (càd entre l’aristocratie et la populace ; en 1914, la classe moyenne devient « les classes moyennes », càd petit propriétaires et salariées). Les républicains considèrent que la révolution a été confisquée par les notables. Quant aux ultras, ils considèrent que Philipe d’Orléans est un usurpateur et un Roy des barricades.
I/ Le compromis de Juillet : La monarchie de 1830 à 1848
A) Un régime en quête de légitimité 1830-1836
Les débuts du régime sont extrêmement difficiles sans soutien populaire ni légitimité. Ses soutiens sont les notables qui aspirent à l’ordre institutionnel et social, à savoir la charte.
1- Le Roy bourgeois
C’est l’appellation attribuée à Louis Philipe, qui est au départ extrêmement négative. Pour les monarchistes, il n’a pas l’allure d’un Roy => usurpateur. Il peut évoquer son passé révolutionnaire, soldat dans les armées de la révolution, émigré aux USA puis en Sicile pdt la terreur => neutralité. Sous la restauration, sa principale occupation est de reconstruire son immense fortune => premier bénéficiaire de la loi du milliard des émigrés => devient première fortune de France. Au palais royale, il réunit et fédère toute l’opposition libérale et apparait ainsi comme un prétendant crédible.
Vêtu simplement, scolarise ses fils au lycée Henry IV, renforce son image de Roy Bourgeois parmi les notables. En juillet 1830, les députés libéraux voient en lui un recourt contre la république et le mettent sur le trône pour être un Roy qui règne mais ne gouverne pas = incarne l’unité de l’état mais le premier ministre gère le pays.
2- Les adaptations de la charte
Désormais, place au « Roy des Français ». Le catholicisme cesse d’être religion d’état. La liberté de la presse doit être totale selon la constitution.
La loi municipale de 1831 : 3t