Le café, un produit mondialisé : Le café est, après le pétrole, la deuxième marchandise la plus échangée au monde. Il provient d’une plante cultivée dans la zone tropicale : le caféier. Celui-ci est originaire d’Éthiopie, dans la province de Kaffa et du Yémen. C'est au XVIe siècle que les européens découvrent le café grâce à l'Empire ottoman et son succès est immédiat. Dès 1615, le café se diffuse sur l'ensemble du continent. Depuis le début des années 1990, le café se mondialise, ce processus se faisant au moyen des courants d'échanges et des flux financiers. Ce commerce est emblématique de la mondialisation puisque sa production se fait exclusivement au sud, mais sa transformation et sa commercialisation sont dominées par les pays du Nord. Il est donc un enjeu économique et social important pour les pays producteurs et pour tous les acteurs de la filière. À ce titre, il fait l'objet de tentatives de régulation des échanges au profit des acteurs les plus défavorisés. En quoi le café est-il un produit représentant la mondialisation ? Dans un premier temps nous verrons qui sont les pays producteurs et qui sont les pays consommateurs, dans un second temps nous verrons comment est organisé le marché mondial du café et pour finir si une régulation de ce marche est possible. Depuis la période de la colonisation, la culture du café est une activité importante pour de nombreux pays pauvres de la zone tropicale. Cette culture nécessite une alternance de saisons sèches et de saisons humides bien marquées. Les deux variétés les plus cultivées dans le monde sont l'arabica (65 % de la production) et le robusta. Ainsi, ils peuvent être cultivés sur de petites exploitations d'une manière traditionnelle (comme au Kenya par exemple) ou dans de grandes plantations commerciales comme au Brésil car cette culture ne sera propice que dans les pays sud (altitude, climat). Ainsi 65 % de la production de café vient d'Amérique latine et de la zone Caraïbe, 25 % d'Asie et