Mondialisation et gouvernance mondiale
Introduction 2
L’influence des Organisations internationales sur la régulation de la mondialisation 4
Le « fanatisme du marché » 5
L’affaiblissement de la gouvernance mondiale en matière économique. 8
L’Organisation Mondiale du Commerce, un arbitre sous influence 10
L’Organe de Règlement des Différends : un juge à l’OMC 11
L’Organisation Mondiale du Commerce face à la souveraineté des Etats 14
La régulation du commerce mondial : une absolue nécessité 16
La réglementation pour des marchés financiers moins rentables, plus transparents. 16
Régulation : nouveaux gendarmes pour nouveau code de conduite 18
Un Etat investisseur, protecteur, régulateur. 19
Conclusion 20
Références bibliographiques 20
Sur la toile 21
Autres sources utiles 21
Pour en savoir plus 21
Introduction
« Le commerce des échanges a une tendance invisible à s’extravaser, il ne s’enferme pas à l’intérieur d’une nation donnée, il est essentiellement international ; il a lui aussi des sphères territoriales, mais elles ne se confondent pas avec les frontières politiques : cela s’appelle des marchés… » (M. Hauriou, Principes de Droit public, Sirey, 1ère édition, 1910).
Une parenthèse de l’histoire économique vient de se refermer, elle aura duré presque trente ans . Tout commence au début des années 1980, lorsque Ronald Reagan à Washington et Margaret Tatcher à Londres lancent leur croisade libérale : moins d’Etat, plus de marché ; leurs armes : libéralisation, déréglementation, privatisation et financiarisation. Une révolution politique, économique et idéologique, sur fond de déroute du communisme et d’ouverture de la Chine au marché. Le libéral Adam Smith tient sa revanche sur le chantre de l’Etat providence, John Maynard Keynes. Sur le papier, le désengagement de la puissance publique est un succès. Aidé par la révolution Internet, il offre aux Etats-Unis et au Royaume-Uni leurs plus belles années de prospérité depuis la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui,