Mondialisation et opposition nord/sud
Le Chili est devenu membre de l'OCDE le 11 janvier 2010. L'Estonie, Israël et la Slovénie le 27 mai 2010. Aussi, ce sont aussi bien des pays du Nord et du Sud qui cette année ont intégré le « club » des pays développé.
Mondialisation : mise en relation des différentes parties du monde d’abord par la multiplication des flux puis par l’internationalisation des échanges.
Abolir : mettre un terme à la validité de
Opposition Nord/Sud : d’où vient-elle ? En quoi est elle ou a-t-elle été valide ? Effet de la colonisation, de la révolution industrielle, et de la première mondialisation. Ainsi l’Europe et les premiers « gagnants » de la mondialisation (USA, Japon, NPI, Australie, Nouvelle Zélande) se retrouvent qualifiés de pays du Nord, car ils sont caractérisés par : PIB/h élevé, IDH > 0.8, niveau de vie élevé, taux d’urbanisation élevé, tertiarisation de l’économie, entre autres. Aujourd’hui, le terme de pays du Nord prend aussi en compte les pays issus de l’ex bloc communiste, actuellement considérés comme étant « en transition » par l’ONU. Par opposition, on parle également de pays du Sud, terme regroupant des territoires diversifiés :
- des pays émergents, acteurs montant dans ce que F. Braudel appelle l’économie-monde : Brésil, Chine, Inde, Afrique du Sud, Mexique, …
- des pays vivant d’une rente (pétrolière, matière première propre à leur territoire…), au PIB important, mais ayant des retards et des carences sur le plan du développement (IDH, indice de Gini, situation alimentaire parfois précaire…) : monarchie du Golfe arabo-persique (EAU, Arabie Saoudite, Koweït, Qatar, …), Argentine (exportations de viande), Maroc (matières premières minières), …
- des pays en marge, que l’ONU qualifie de PMA : situés dans la « diagonale de la sécheresse » (Mauritanie à la Somalie), certains pays d’Asie (Laos, Bhoutan, Bangladesh, Afghanistan), et d’autres pays (Haïti, …)
Le processus d’intégration croissante