Mondialisation, interdépendances et inégalités
Mondialisation, interdépendances et inégalités
Démarche
Ce chapitre s’adresse aux élèves des sections L, ES et S, qui ont en commun l’étude du processus de mondialisation. Ce processus est étudié de façon synchronique et diachronique. L’approche est délibérément géographique, dans la mesure où, sans négliger les aspects économiques et sociologiques, c’est la dimension spatiale qui est mise en avant. L’analyse de l’espace mondial est complétée par le chapitre 2, qui confronte la logique de mondialisation avec les critiques qui en sont faites, la régionalisation qui l’accompagne depuis le dernier tiers du XXe siècle, les solutions alternatives proposées et les autres formes d’organisation de cet espace. Cependant, les programmes de terminale diffèrent d’une série à l’autre : on peut suivre l’ordre des leçons, dossiers de cartes et ensembles documentaires du chapitre 1 du manuel indifféremment pour les trois séries, ou s’en tenir à leurs programmes respectifs à partir des indications suivantes.
I
EN
SÉRIES
L
ET
ES
• On présente d’abord la mondialisation comme un processus d’accélération des différents types d’échanges à l’échelle mondiale, qui se traduisent par une accentuation des flux : – commerciaux et financiers (cartes pp. 28-29 et leçon 1) ; – d’informations (deuxième paragraphe de la partie A de la leçon 2 et document 2 p. 33) ; – migratoires (migrations résidentielles internationales dans la leçon 9). L’analyse de ces flux montre que la mondialisation est asymétrique, du fait de l’inégalité entre les centres d’impulsion focalisant l’essentiel de la vitalité économique mondiale, principalement situés au « Nord », et les différents espaces périphériques. • Ensuite, la mondialisation est présentée comme la résultante d’évolutions technologiques combinées au jeu de différents acteurs : – des progrès spectaculaires dans le domaine des transports et des communications, aboutissant à une rétractation de l’espace-temps et renforçant