La mondialisation

Aujourd'hui nous vivons dans une ère mondialisée, c'est à dire dans une ère où les hommes et les biens circulent librement. La mondialisation, ou "globalisation" pour les anglo-saxons, est le processus d'ouverture des frontières nationales et la création d'un marché mondial. Cette mondialisation est favorisée par l'interdépendance des hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges... Ce phénomène a débuté en 1945 avec les échanges de capitaux qui se sont accentués au début des années 80 grâce à trois facteurs principaux qui sont : l’explosion des NTIC, la dérèglementation financière ou libre circulation et la baisse des coûts du transport. La mondialisation se fait selon les règles libérales c'est-à-dire selon une économie de marché. Nous connaissons donc aujourd’hui un niveau important de circulation internationale des marchandises, des capitaux et d’expansion internationale des entreprises et cette extension est portée par les grandes multinationales et les banques au nombre de plus en plus restreint et au pouvoir de plus en plus grand.

Ainsi nous pouvons nous demander s'il faut craindre ou non cette mondialisation ?

Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps que la mondialisation offre beaucoup d'avantages et qu'il ne faut donc pas la craindre. Puis dans un second temps, nous démontrerons que la mondialisation a tout de même des inconvénients et des limites et que d'une certaine façon celle-ci peut être crainte.

Tout d'abord, la mondialisation a permis la libéralisation du commerce mondial. En 1947 c'est la signature des accords du GATT (accords généraux sur les tarifs douaniers et le commerce) qui ont laissé la porte ouverte à une économie mondiale. Progressivement les droits de douane ont donc diminué jusqu'à complètement disparaitre aujourd'hui et ainsi permettre le libre échange entre les pays ou Etats signataires. En effet, elle a aussi permis une restructuration de la production