Mondialisation
Le thème de la mondialisation tient aujourd'hui une place centrale dans le débat économique du fait, essentiellement, des inquiétudes que celle-ci inspire. Il faut dire que les exemples d’entreprises autrefois fleurissante qui se sont effondrées n'ont pas manqué ces dernières années. Citons parmi les cas les plus emblématiques Moulinex, Mitteleuropa, ou bien encore Air Lib. Si 1'internationalisation des échanges inquiète à ce point, c'est parce qu'elle est souvent considérée comme synonyme de délocalisations et de chômage, de concurrence exacerbée et d'adaptation brutale du marché du travail. En conséquence, l’internationalisation des échanges a des effets sur le volume des emplois mais également sur la nature des emplois dans les pays industrialisés. La question qui se pose alors est de déterminer quels sont les effets de l'internationalisation des échanges sur l'emploi dans les pays industrialisés. Cette question revient à étudier la relation qui s'établit entre internationalisation des échanges, croissance es emploi, et impose de ne pas se limiter à une lecture strictement quantitative du problème. Après avoir étudié les effets quantitatifs de 1'internationalisation des échanges sur l'emploi, nous en étudierons les incidences qualitatives dans le cadre des pays industrialisés.
Déjà au XVIIIe siècle des voix s’élevaient pour justifier l’échange entre les nations et mettre l’accent sur ses bienfaits. Ce fut notamment le cas de David Ricardo qui prônait la spécialisation à partir d’avantages comparatifs et développait une argumentation dans le sens d’un commerce bénéfique à l’ensemble des pays échangistes et contribuant ainsi au « bien être universel ».
Qu’en est-il réellement aujourd’hui ? Le développement très important des échanges de biens et de services n’a-t-il généré que des bienfaits, notamment en termes d’emplois et plus particulièrement pour les initiateurs de libre-échange : les pays industrialisés ?
Il s’agira donc de montrer