Mondialisation
Exposé réalisé par :
Mlle. K. MOUZIENE
Selon les chiffres du Commissariat au plan, le taux de pauvreté est passé de 16,5% en 1994 à 14,2% en 2004. Mieux encore, selon les équipes d'Ahmed Lahlimi, "le taux de pauvreté national a décliné de près de quatre fois depuis 1960. Ce déclin a été de 5,5 fois en milieu urbain et de 2,7 fois en milieu rural". Cette embellie résulte, toujours selon Lahlimi, de l'amélioration des conditions de vie. Les indices comparés pour la période 1982-2004 en attestent. Le HCP cite, dans ce registre, l'augmentation de 50% du taux de scolarité féminine, l'accès des ménages ruraux à l'eau et à l'électricité.
Notons au passage que la pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour réduire cette pauvreté. La pauvreté peut toucher des personnes isolées ou des groupes et populations entières ; elle touche principalement les pays en développement, mais elle existe également dans les pays développés. Les États mènent des politiques d’aide aux pays pauvres (économie du développement) et, pour leurs propres citoyens, mettent en place des programmes d’aide sociale pour réduire ou supprimer la pauvreté. La pauvreté est généralement considérée comme un phénomène multidimensionnel. La dimension pécuniaire est la plus fréquemment prise en compte. Elle désigne le manque d'argent, entraînant souvent des difficultés, pour se nourrir, s'habiller, se loger et ce, plus ou moins intensément, selon que l'on a éventuellement accès à des ressources naturelles valorisables. La pauvreté pécuniaire ou de revenu