Mondialisation
a. L’augmentation des échanges mondiaux
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et plus encore depuis le début des années 1970, les échanges internationaux de marchandises, d’information et de capitaux se sont accrus. Entre 1976 et 1995, la valeur des exportations de marchandises est passée de 1 000 à 5 000 milliards de $. De la même manière, la valeur des exportations de services marchands est passée de quelques dizaine de milliards à plus de 1 000 milliards de $ pendant la même période. Les exportations de tous les pays se sont accrues en raison du développement des firmes multinationales. Les échanges mondiaux sont devenus plus faciles grâce à l’amélioration des conditions et de la rapidité du transport et à la libéralisation des échanges.
b. Les partenaires privilégiés des échanges
Le commerce mondial est marqué par des déséquilibres importants : les espaces producteurs de produits énergétiques sont en grande partie des pays du Sud tandis que les plus grands pays consommateurs sont les pays industrialisés (Amérique du Nord, Europe, Japon). Ce type de discordance spatiale est l’une des raisons majeures de l’augmentation des échanges. Les produits manufacturés progressent le plus fortement et représentent aujourd’hui les 2/3 des échanges. Les échanges des services sont principalement opérés entre les pays les plus riches de l’hémisphère nord, qui agissent comme des centres de décision et d’impulsion mondiaux.
c. Le commerce : agent de la mondialisation
Le commerce international est un agent important de l’internationalisation des économies. Deux tiers des échanges sont effectués entre trois pôles principaux (Amérique du Nord à hauteur de 16 %, Europe pour 45 % et Asie pour 26,5 %). On assiste toutefois à l’émergence de nouveaux pôles dans la zone pacifique et dans l’océan Indien. L’interdépendance entre les économies de la planète se renforce au fur et à mesure que les échanges