Monnaie ouest africaine
Nouveau report pour la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Prévue pour voir le jour dans le courant de l’année 2010, la création de cette monnaie unique, l’Eco, a encore été repoussée à 2014.
Verra-t-elle ou ne verra-t-elle pas le jour ? C’est la grande interrogation des experts économistes de la sous-région ouest-africaine concernant la mise sur pied de l’Eco, la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, le 9e sommet des chefs d’Etat de la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO), qui s’est tenue récemment dans la capitale Nigerianne, a encore décidé d’un autre report. L’échéance a été repoussée de 2010 à 2014. Et pourtant, nombreux sont les pays qui ont fondé un grand espoir en ce projet.
Les avantages d’un projet
La théorie économique fournit un vaste catalogue des avantages et des risques liés à l'établissement d'un espace monétaire unifié. La monnaie unique apporte tous les avantages des changes fixes en termes de stabilité : elle réduit ainsi l'incertitude sur le niveau des prix et la rentabilité future des investissements. Elle permet en outre, d'éliminer le coût des opérations de change et rend sans objet, la spéculation. En parachevant la réalisation du marché unique, cette monnaie unique va unifier selon des experts, l'espace ouest africain. Le capital va devenir encore plus mobile. Il sera encore moins nécessaire de produire dans un pays pour accéder à son marché. Les pays les moins avancés pourront désormais tirer plus aisément avantage de leurs coûts de main-d'oeuvre moins élevés, car les risques de change et de taux d'intérêt qu'ils supportaient auront disparu. Mais la concentration probable des sites de production et des centres de décision peut aussi bénéficier aux zones disposant de la main-d'oeuvre la plus qualifiée, du marché du travail le plus actif,