Monographie
La recherche historique doit précéder l'analyse de l’oeuvre. Il n'y a que les cas d'urgence qui peuvent justifier qu'il en soit autrement. La pertinence des observations faites sur l'oeuvre est singulièrement renforcée par la connaissance des données historiques. Cependant, la recherche historique n'est pas nécessairement arrivée à son terme quand commence l'analyse de l’oeuvre. Un retour raisonné à certaines sources peut permettre de conforter cette analyse.
1. Contenu de la recherche
La recherche historique est une tâche permanente, jamais achevée. Nous limitons ici la présentation au programme systématique de recherche à mener pour ouvrir une monographie. Un dossier d'inventaire reste ouvert à tout enrichissement ou correction.
A. Travaux historiques
L'ensemble des travaux historiques (imprimés ou manuscrits) consacrés à l'oeuvre doit être exploité. Cela va de soi pour les monographies. Pour les ouvrages généraux, le dépouillement sera limité à ceux qui sont cités dans le fascicule régional du Répertoire des Inventaires.
Les travaux historiques sont en outre exploités :
- pour vérifier ou préciser l'identité (noms, prénoms, titres) des maîtres d'oeuvre et des maîtres d’ouvrage : consultation des dictionnaires d'artistes, notamment du Thieme und Becker, du RILA, du Dictionnaire de biographie française, etc. ;
- pour interpréter les inscriptions et marques relevées sur l'oeuvre, en particulier pour l'identification des blasons : consultation des armoriaux
B. Sources
a) Vérification des références des travaux historiques
On ne retournera aux sources citées dans les travaux historiques que pour les références essentielles, c'est-à-dire celles qui concernent directement la datation ou l'attribution des principales campagnes de construction. On pourra s'abstenir de cette vérification dans le cas des
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monographies donnant des références dont la fiabilité est reconnue. Il faut se garder de