Monologue de figaro
Problématique :
Ce monologue n’est il que celui de la souffrance personnel ?
I. Monologue de la souffrance jalouse
A- Représentation du « moi » souffrant
* La didascalie représente très bien le sujet souffrant. Une didascalie qui pourrait très bien caractériser un romantique. En témoigne « seul », « se promenant », mais aussi « l’obscurité », « le ton le plus sombre ». * La « nuit extérieure » est le symbole de la nuit intérieur de Figaro. * On a donc un personnage recueilli sur lui même et profondément atteint. * Dans le monologue, présentation d’un « moi » dans la première partie du, un « moi » qui est dévalorisé « moi comme un « Bennet ». * Le processus de dévalorisation joue aussi sur la personne jalouse, mais atteint surtout les 2 personnes suscitant la jalousie : Le comte et Suzanne.
B- déception par rapport à Suzanne
* Après le « moi », c’est le « elle ». * Suzanne n’est pas nommée, elle est représentée à travers une figure généralisant « la femme » au singulier, présente dans une apostrophe désabusée « O ! Femme ! Femme ! Femme ». Ici on a le gros soupirs de l’homme déçu qui contraste avec le début du 1er monologue. * Ce manifeste aussi l’incompréhension face au comportement de Suzanne. Les phrases inachevées manifestent pleinement l’émoi de Figaro. * Les idées traversent l’esprit de Figaro, elles se présentent au coup par coup et se réfèrent toutes à des scènes qui se sont passées ultérieurement : « A l’instant qu’elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie ». Il s’agit ici d’une référence à la scène du mariage. * On voit ici que les idées arrivent sans lien, le terme « tromper » a lancé cet enchainement d’idées qui se succèdent sans que les phrases soient achevées. * Il s’agit ici du scandale qui résulte selon lui de la tromperie de Suzanne, de sa duplicité.
C- Le comte « lui »
* Il n’est pas nommé au début