Monsieur prudhomme
> lui ordonne Ralph Fallon, avec une voix assez grave. Burke sursaute et écarquille ses yeux, qu’il a encore du mal à ouvrir correctement dans la lumière crue du plafonnier. Ses yeux sont collés, sa bouche poisseuse. Un sentiment de peur l’envahi car le fait qu’il se soit endormi le perturbe énormément.
Fallon lui, tient le révolver qu’avait déjà vu Burke dans sa table de chevet, le regarde d’un air méchant et ne cesse de le fixer. Tout en prenant conscience de l’horreur de la situation, Burke remarque qu’il est passablement ivre.
> demande Fallon agressivement parce qu’il a peur de cet homme qui se trouve devant lui, peur de cet inconnu rentré chez lui par effraction, peur de cet étranger qu’il venait de découvrir sur son bureau en train de dormir. Il commence à l’accuser d’une violation de domicile mais Burke proteste en toute honnêteté et cherche en même temps une excuse valable à justifier sa présence dans la maison. Sa tête bouillonne d’idées mais aucune ne lui convient, quand soudain celle de lui demander de l’aide lui parait parfaite. C’est à cet instant qu’il se présente et énonce qu’il est responsable de production de la ligne de papier avec polymère à Halcyon. Et en parlant de Halcyon, Burke commence à attirer l’attention de Ralph car il connaît cette entreprise. Ils se mirent alors à parler de la boîte ainsi que du chômage qui était de plus en plus fréquent en ce moment. >
Fallon l’examine et dit : >
Burke lui explique qu’il est réellement à bout et que c’est la raison de sa venue. Cependant Fallon ne comprend pas pourquoi il n’a pas appelé au lieu de s’être déplacé, pourquoi est-ce qu’il est entré sans son autorisation, et surtout pourquoi a-t-il forcé la porte. Mais Burke lui jure que celle-ci n’est pas fermée. Alors il décide de vérifier ce qu’il lui affirme. La porte est belle et bien ouverte. Après avoir jeté un œil au porte-feuille de Burke, il pose son revolver au dessus du téléviseur et lui