Montaigne du repentir (linéaire)
Montaigne essaye de se situer dans le monde et de faire de sa situation un texte littéraire : adapter son écriture à l’instabilité du monde = Ses essais évoluent, changent et différent = miroir du monde qui change. (Montaigne justifie son projet)
Montaigne se contentera de réciter l’homme au lieu de l’inventer comme le font les autres auteurs : « les autres… récite » = projet unique et différent.
Montaigne essaye son âme. Il ne peut écrire de traité, car cette dernière est toujours en épreuve. (il n’est sûr de rien) « si mon âme … m’essaierait pas »
Montaigne se sous-estime pour attirer l’intention du lecteur. Il dit qu’il ne se plait pas, mais précise pourtant ce qu’il est : « Je suis moi-même… œuvre »
Montaigne explique que le monde est en changement perpétuel « le monde n’est qu’un branloire pérenne », même les choses constantes (« toutes choses y branlent » : il généralise) sont en mouvement, tel que les pyramides, la terre, les montagnes (formation et évolution)… (Montaigne ne prend pas pour échelle l’humain qui est insignifiante face au monde.)
Idée du baroque : rien n’est sur, tout passe, il n’y a de vérité que dans la mort.
La vie = le mouvement / La mort = la fixation
Montaigne prend le monde sur le vif pour refléter le mouvement (pas d’instants stables): « je ne peins pas l’être, je peins le passage. »Il ne peut pas être sûr de ce qu’il a en face de lui « assurer » car tout change.
Opposition : « constance » (composants stables) et « branle » (le mouvement) = paradoxe, antithèse.
(A relever : les références au temps : « jour en jour » pour parler d’instabilité / Champs lexical du mouvement : genre littéraire qui change)
Selon Montaigne, le monde n’est plus le même, soit parce que c’est lui qui n’est plus le même, soit parce que le monde a bougé. En se décalant dans l’espace, le point de vue change ainsi que la vérité (idée du doute) « sois que… je sois… »
Les vérités peuvent se contredire « je me