Montaigne et la mort
Platon, Phédon, 64a-b (trad. Monique Dixsaut)
Plan
Introduction 2
1) Qu’est-ce que mourir en 1580 ? 3
2) l’écriture comme projet : première réponse 4
3) les deux méthodes (préparation et diversion) : deuxième réponse 4
4) exercitation : troisième réponse 5
5) l’écriture comme geste : quatrième réponse 6
Conclusion : la mort et la place de la pensée 7
*********************
Remarque : toutes les références aux textes de Montaigne, ainsi qu’aux deux témoignages liminaires de Pierre de Brach et Etienne Pasquier, renvoient à l’édition classique dite Villey-Saulnier des Essais de Montaigne (grande édition en 2 volumes ou reprise en Quadrige en 3 volumes - pagination identique) : j’indique le livre des Essais, puis le numéro du chapitre, puis la page. J’ai modernisé l’orthographe. Le lecteur pardonnera le style télégraphique utilisé dans le texte qui suit.
*********************
Introduction
Partons des deux témoignages contrastés suivants sur la mort de Montaigne : - Pierre de Brach, p. 1203 ; texte de 1593 - Etienne Pasquier, p. 1209 ; texte de 1619 - Deux textes très différents et qui relèvent pourtant d’un genre commun : la « lettre sur la mort de » ; cf. Montaigne sur la mort de La Boétie, ou Pascal sur la mort de son père. Sans être de M., et pour cause, ces témoignages sont comme un prolongement textuel du texte de M. « consubstantiel à son auteur ». Textes à la fois codés et pourtant sincères. Aucun des deux témoins