Montaigne les monstres
Lignes 1 à 8 :
Question de savoir qui voit ? et qui ne voit pas ?
Saunderson aveugle de naissance ce fie à la parole « que j’aie confiance en votre parole »: ligne 2 : proposition courte mise en valeur en début de phrase : « Je ne vois rien » (l.2-3)
Concession : l. 3 « cependant » l. 4 « je vous le cède »
Hypothèse de départ : « j’admets » (l. 3): l’hypothèse est : il y a « en tout » un ordre admirable. (l.3) [transition avec ce qui précède)
l. 4 et 5 : non pas l’état actuel de l’univers (Holmes-Newton) / mais son « ancien et premier état » (l.6)
Qui est aveugle : tout le monde (on ne peut voir le passé) : champ lexical de la vision répété : lignes 7 et 8 : « aveugle » « témoins » « yeux » (trois propositions / une seule proposition « je ne vois pas »)
Lignes 9 à 14
Impératifs : ligne 9 : appel au destinataire du message (Holmes mais aussi le lecteur). Après le « considérez » qui signifie « prendre en considération », « tenir compte du fait que », cet impératif-là en début de phrase propose une autre considération intellectuelle.
Cette fois-ci, il s’agit d’une opération intellectuelle sans concession : « Imaginez donc » : il s’agit de faire appel à la raison et à la faculté qu’à notre esprit de concevoir les choses sans le support de la vision qu’est le réel.
Impératif à nouveau ligne 10 : pour exprimer une opposition : Laissez-moi croire
Pour Holmes-Newton : l’univers a toujours été ainsi / pour Diderot : non
Les lignes 11 à 14 développent la position de Diderot.
Retour vers le passé : la ligne 11 « nous remontions à la naissance des choses et des temps » reprend la ligne 6 « son ancien et premier état ».
Ligne 12 : nous sentissions = nous percevions par nos sens (vue, toucher, ouïe etc.) : parallélisme : la matière se mouvoir : pour Diderot : il faut toujours voir le mouvement. Pas d’immobilité
Idée du chaos : attention explication du mot Chaos : il n’y a pas d’ordre.
Idée du chaos de lantiquité : les