Montaigne livre iii chapitre 6 des coches
Michel de Montaigne vécut dans une période où l’identité européenne était profondément bouleversée par les dynamiques à l'œuvre dans de multiples domaines.
Pour Montaigne tout ce que l’on sait du passé est insignifiant par rapport aux événements ignorés. Le savoir et toute les connaissances représentent une immensité et l’esprit humain ne peut en connaitre qu’une infime partie .Il utilise le conditionnel donc il espère que cela arrivera un jour. Pour lui l’homme n’est pas assez curieux et se contente de peu de savoir, il ne cherche pas à connaitre plus que ce dont il pense avoir besoin. Mais tout le monde ne s’intéresse pas a la recherche des connaissances seule une partie des plus intéressés, et même ces personnes ont une connaissance minime par rapport a l’ensemble du savoir. Montaigne interdit formellement de rien approfondir mais il ne veut pas qu'on se plonge dans une étude spécialisée. Ce qu'il aime, c'est un esprit qui a tout effleuré; il n'a pas de goût pour les recherches profondes.
Le monde possède des limites et, comme beaucoup de ses contemporains, Montaigne parle ainsi des « bouts du monde ». Le monde est donc bien fini, mais la connaissance humaine n'en connaît pas encore les limites exactes. La géographie est une science humaine, c'est-à-dire imparfaite et toujours incomplète.
Montaigne donne l’image d’une Europe marchande avant toute chose, intéressée principalement par l’argent, et ayant peu de scrupules « Des événements particuliers que fortune rend souvent exemplaire et pesants » ici il fait référence a la découverte de l’Amérique ou les conquistadors se sont enrichie mais ont aussi réduit en esclavages les Indiens. Cette civilisation aurait pu apporter beaucoup à ce nouveau monde si elle n’avait pas été imposée avec tant de violence « il nous échappe cent fois plus qu’il n’en vient a notre science ».
L’ignorance peut générer des erreurs et des illusions
II)Conséquences colonisations
Nous nous vantons