Montaigne, essais, livre i, chapitre xviii
sur l’exploration).-l.1 : « pour revenir à mon propos » : fin de la digression-l.1 : « rien » : Signifie qu’il n’y a aucune sorte de barbaries et de sauvagerie chez les Indiens.-l.2 : « ce qui n’est pas de son usage » : On juge ici en fonction de sa culture.Le présent de vérité général nous montre ici que Montaigne pense différemment de beaucoup d’Européens de son époque.-l.4à5 : « parfait » répétition= ironie antiphraseII] Les Indiens sauvages (l.5à10)-1er phrase : paradoxal apparent : comparaison avec les fruits naturelles (introduit par «de même que »)-sauvage : sens étymologique « nature »Le paradoxe s’explique par le fait que Montaigne joue sur le sens des mots en opposant le sens courant qui est …afficher plus de contenu…
Ils ne sont plus naturels. « Ceux-ci et ceux-là » sont en opposition. Les fruits naturels sont connotés positivement = les adjectifs positives : superlatif. Les fruits artificiels sont connotés négativement = les adjectifs négatifs : abâtardies.III] La nature est supérieure à la culture (l.10à14)Montaigne parle toujours des fruits des Indiens. Nous avons un élargissement = fruit à l’artifice. La nature est valorisée par des métaphores ; personnification, elle a un rôle de protection. Dans les 3 dernières lignes on a l’éloge de la nature et celle des Indiens (beauté, richesse, pureté, merveilleux, innocent), la culture Européenne est critiquée. Les Européens détériorent la nature et