Montaigne, « des coches », Essais, III, 6, 1588

Au XVI ème siècle, époque de l’humanisme, les Européens découvrent le nouveau monde. Montaigne des les Essais qui constituent sont œuvre majeur, nous propose ainsi une réflexion sur la conquête des Amérindiens qu’il critique avec violence. Nous verrons comment manifeste t-il son indignation. Après avoir exprimé son respect pour les coloniser.il constate la barbarie des Européens puis fais partager son rêve de société fraternelle.

Montaigne exprime son admiration pour les Amérindiens. Pour cela il met en évidence leurs qualités : courage, force, fierté, honneur. Pour les mettre en avant, Montaigne utilise des adjectifs mélioratifs ligne (1,2 et 3). Il y a une répétition des modélisateurs « tant » et « si ». Il y a aussi une accumulation du mot « et ». Montaigne s’implique personnellement avec conviction. Le pronom personnelle « je » montre une expression de sentiments personnelle => registre lyrique. Il y a beaucoup de phrases longues ainsi que d’accumulations. A la ligne 8 on a un rythme ternaire et ligne 3 un rythme binaire ce qui montre bien l’ampleur de ses sentiments. Montaigne va comparer l’attitude des Amérindiens et des Européens.

Montaigne critique violament le comportement des Européens. Il va dénoncer l’ampleur des destructions. Il utilise lignes 19-20-21 une gradation. On a aussi une gradation dans le rythme. On a une ironie dans la chute (ligne 21) « la négociation des perles et du poivre ! » cela veut dire qu’on se bat juste pour pouvoir assaisonner, poivrer nos assiettes ! Montaigne formule des reproches qui les mettent en cause. Il leur reproche d’avoir profité d’eux juste pour de l’argent. Ils leur ont enlevé la vie pour de l’argent. Les Européens ont inculqué de mauvais exemple comme « la trahison, la luxure, l’avarice, et vers toutes sortes d’inhumanité et de cruauté à l’exemple et patron de nos mœurs » (lignes 17-18).
On a une question rhétorique à la ligne 18. Cette