Montesquieu
sérail apparaît vite dans les Lettres persanes et il y revient souvent : - lieu où sont gardées les nombreuses femmes d’Usbek - apparaît comme un lieu de servitude
Les femmes y sont considérées comme des esclaves, dédiés au plaisir de leur maître. - lui doivent obéissance, comme il leur rappelle à de nombreuses reprises - sont là que pour son plaisir
Dans lettre 62, Zélis, l'une des femmes d'Usbek, nous apprend que : - dés le plus jeune age, les femmes persanes sont mises à l’écart :
"ne point attendre qu’elle ait dix ans pour la confier aux eunuques noirs."
- elle explique à son époux qu’elle a décidé d’isoler leur fille qui n’a que sept ans : "Ta fille ayant atteint sa septième année, j’ai cru qu’il était temps de la faire passer dans les appartements intérieurs du sérail"
- femmes doivent être consacrées au sérail et sont isolée par les lois :
"quand les lois nous donnent à un homme, elles nous dérobent à tous les autres et nous mettent aussi loin d’eux que si nous en étions à cent mille lieues." ou "Dans la prison même où tu me retiens"
- femme n’a donc aucune liberté et est privée de son instinct naturel qui est l'indépendance :
"Ce n’est pas assez de nous la faire sentir : il faut nous la faire pratiquer, afin qu’elle nous soutienne dans ce temps critique où les passions commencent à naître et à nous encourager à l’indépendance."
- son enfance est très courte:
"On ne saurait de trop bonne heure priver une jeune personne des libertés de l’enfance, et lui donner une éducation sainte dans les sacrés murs où la pudeur habite."
- quand elle n’entre pas dans le monde du sérail dés jeune age = achetée
- quelque chose de normal, il faut l'accepter dès l'enfance car tradition :
"je ne puis être de l’avis de ces mères qui ne renferment leurs filles que lorsqu’elles sont sur le point de leur donner un époux ; qui, les condamnant au sérail plutôt qu’elles ne les y consacrent, leur font