Morales de candide (wikipedia)
À la fin, Candide demande à sortir du paradis terrestre : l’utopie n’est pas faite pour l’homme.
« Il faut cultiver notre jardin. » cette citation de Candide montre qu'il a trouvé sa propre philosophie et qu'il a grandi intérieurement. Elle met le point final à l'histoire et ce n'est pas pour rien, car cultiver son jardin est une métaphore de la croissance personnelle. Il faut « se cultiver ».
Par le recours à la fiction et à l'ironie, Voltaire allie plaisir et enseignement. Cet enseignement laisse place à une morale : le bonheur est le fruit du travail et non du rêve. Voltaire dénonce donc l'utopie avec le passage de l'Eldorado (où tout est merveilleux). En effet la philosophie permet de comprendre le monde, mais elle ne pose pas d'action concrète comme le voudrait Voltaire, voilà pourquoi Candide va passer d'un être de réflexion à un être d'action.
L'excipit de Candide souligne le refus des discours métaphysiques et optimistes, ici caricaturés par Pangloss, et rappelle les bienfaits du travail : il permet à l'homme de donner un sens à sa vie, d'évoluer et de prendre en main son destin. Trois éléments qui permettent finalement à l'individu de construire son propre bonheur, en s'adaptant à la réalité de la vie.
Tout au long du conte, Candide fera un voyage physique et psychologique qui l'amènera à comprendre que malgré la philosophie de Pangloss, selon laquelle les malheurs individuels sont nécessaires à un bien collectif et qu'il n'y a pas de conséquences sans causes, l'être humain reste condamné à être