Travaux Pratiques Encadrés :
Représentations et réalités.

Introduction
Nous sommes au XIXème siècle. La société est celle de l’amusement pour les hommes les plus riches. Les femmes, en revanche, d’après le code de Napoléon, ne sont que la possession, de ces messieurs. « Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari.» (Code civil de 1804). C’est un monde où les demi-mondaines se multiplient et où certaines d’entre elles, seules les élites, peuvent atteindre les plus grandes personnalités masculines de ce temps, se faisant ainsi entretenir. La femme mariée ne décidait de rien, tout dépendait du bon vouloir et des envies de son mari. « L’homme a reçu de la nature une clé avec laquelle il remonte sa femme toutes les vingt-quatre heures. » Victor Hugo.
Le terme de demi-mondaine désignait les femmes entretenues par de riches Parisiens. Ce groupe social, jusque là invisible, se manifeste bruyamment dans la presse, le théâtre et les réunions publiques à partir du Second Empire pour atteindre son apogée vers 1900 et disparaître pendant la première guerre mondiale. Il y a une réelle différence entre courtisane et prostituée. En effet, les courtisanes sont entretenues et non pas payée à l’acte. De plus, pour un homme, avoir une cocotte, est une marque de réussite sociale. « Ces messieurs étaient assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une pour la galerie. En additionnant la moitié avec une demi, ils réinventaient la bigamie. » Alexandre Dumas Fils. C’est une société décrite à la légère. Courtisane peut donc être employée comme euphémisme pour prostituée. Le mot de « cocotte » est très en vogue sous le second empire.
Dans l’art comme dans la littérature, les peintres et les auteurs montrent la vie et la gloire des courtisanes. Ces demi-mondaines font l’objet de superbes œuvres, notamment Nana de Zola. Zola, né en 1840 et mort en 1902, est considéré comme un des plus grands romanciers naturalistes. Il va écrire de