Motivation et eps
VALLERAND & THILL, Introduction à la psychologie de la motivation, 1993 : « Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement ».
La motivation, ce n’est pas que le déclenchement
Ce sont les quatre conditions pour apprendre en EPS.
BANDURA, 1994 : « La motivation est synonyme de but, c’est un état que l’on désire atteindre ».
VIAU, La motivation en contexte scolaire, 1997 : « La motivation en EPS est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de la situation dans laquelle il se trouve, et qui incite à choisir une activité, une tâche et toute autre information utile, et à investir une quantité suffisante de ressources énergétiques, cognitives et temporelles dans le but d’améliorer ses connaissances et ses habiletés motrices ».
« Les perceptions de soi renvoient au connaissances qu’une personne a sur elle-même et qu’elle utilise et modifie lorsqu’elle vit ses évènements ».
2. Historique
DECROLY, 1902 : « Apprendre est un besoin parmi d’autres ; c’est un besoin inné » les élèves aujourd’hui ont-ils encore ce besoin inné ?
3. Connaissances scientifiques
DECI, 1975 : il y a conflit entre motivation intrinsèque et extrinsèque (il faut proposer les deux pour une classe).
CHAMPAGNOL, 1976 : met en évidence la relation entre la difficulté de la tâche et la motivation. Cette relation est en forme de U inversée. Plus la difficulté augmente, moins la motivation est grande. De même, une tâche trop simple n’est pas motivante ; il existe un seuil optimal : par exemple en escalade pour des 6ème, travailler sur un plan incliné.
BANDURA, 1977 : concept de « croyance d’efficacité personnelle » ; perception qu’un sujet a de ses capacités pour atteindre un objectif donné.
HARTER, 1981, Concept de compétence perçue, qui est, selon