Les revendications des peuples sont des manifestations qui peuvent prendre différentes formes afin de défendre un objectif ou intérêt donné, attirant ainsi l’attention des pouvoirs et responsables sur leurs demandes. Toutefois, ces revendications s’organisent de manières différentes via des groupes d’individus qui constituent un « modèle » pour les participants.
Au Maroc, au fil du temps, le pays a connu plusieurs manifestations et sitting pour revendiquer des conditions jugées inacceptables par l’ensemble ou une partie de la population en l’occurrence en matière de cherté de la vie, des diplômés chômeurs…etc. Cependant, un nouveau mouvement voit le jour en 2011, chamboulant la scène politique national et invitant les citoyens a des manifestations de masse pour des revendications un peu nouvelles pour le royaume .Il s’agit du mouvement du 20 février.
Nous allons essayer a travers ce travail essayer de nous rapprocher du mouvement du 20 février en dressant dans un premier chapitre le contexte national et international qui a favorisé la naissance de ce mouvement, puis nous aborderons dans un second chapitre sa composition avant de traiter dans un troisième l’analyse des entrevues réalisées auprès des membres du mouvement du 20 février et dont les données ont été recueillies grâce a la grille (voir annexe) élaborée et protestée pour déboucher dans un dernier chapitre sur l’impact de ce mouvement sur la révision constitutionnelle, les élections et l’après élections.

Chapitre 1 : Contexte et formulation de la problématique de recherche
1. International
Né dans le contexte des révolutions arabes qui secouent le moyen orient et l’Afrique du nord depuis la fin de 2010, le mouvement du 20 février qu’a connu le Maroc s’est inspiré des expériences tunisiennes et égyptiennes.
En effet,tout a commencé quand un ensemble de jeunes initie un forum de discussions sur le réseau social Facebook portant sur les conditions politiques et socio-économiques au Maroc contemporain.