Mouvement et libre arbitre

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LES MUSCLES ONT-ILS UNE ÂME ?

Le concept classique du mouvement comme effort de volonté et représentation idéo-motrice peut laisser imaginer la notion de libre arbitre, incluse dans l'idée de libre acte de la volonté en tant que cause de tout mouvement volontaire. Cette approche totalement mécaniste est significative du siècle de Descartes (mais c'est au pré-Socratien ALEMACON de CROTON que l'on doit, au Vième siècle avant Jésus Christ, la première dissection du cerveau afin d'y trouver le départ des sensations de l'intelligence) qui considérait un mouvement idéalisé chez l'être humain en différence avec les mouvements réflexes chez les animaux.

En fait, la question aurait pu être formulée ainsi : - "les muscles ont-il une âme ?".... On voit que sur ce concept se dégagent des courants mécaniciste, idéalistique et positiviste. Dans ce type d'approche la référence essentielle est le passé en tant que représentant parfait de la mémoire, d'une expérience de déjà vécu en réaction à une stimulation provenant de l'extérieur d'un système, apparaît inéluctablement un mouvement. Ainsi rien ne prédisposait à un concept futuriste, probalilistique, à la notion d'action créatrice en précision d'une demande qui apparaîtra plus tardivement. La réalisation d'un acte en fonction d'un plan prévu à l'avance, repose non plus sur l'arc réflexe, mais sur l'anneau ou la boucle réflexe (bio-feedbak).

BERNSTEIN a démontré combien illimités sont les degrés de liberté possible de muscles et des articulations dans l'exécution d'un mouvement, celui-ci ne pourrait pas être précis, juste, et répondre exactement à l'attente, s'il se construisait sur un simple arc réflexe.

Puis, ce fut VYGOTSKI entre les années 1956-1960 qui souligna le premier le concept de mouvement volontaire s'appuyant non pas sur les évènements séquentiels du passé, mais sur la relation sociale, l'histoire sociale humaine entre l'enfant et l'adulte.
L'encroprésie en représente un exemple. L'apprentissage de la

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