L’Humanisme
16ème siècle
L'Humanisme est un mouvement d'idées du 16ème siècle qui place au-dessus de toutes les valeurs la personne humaine. Après le Moyen-âge, marqué par la foi en Dieu et en la religion (cathédrales, croisades), l’Humanisme s’intéresse à l’Humain (on décrit le corps humain par exemple) et a confiance en ses capacités (possibilité d’une existence heureuse sur Terre).
Après l’obscurantisme du Moyen-âge, l'Humanisme renoue avec l'Antiquité et fait partie de la Renaissance. Influencé par les textes antiques (philosophes, poètes…), il ajoute tout naturellement un esprit de liberté et d'indépendance. Il accorde à la raison (= faculté de juger, esprit critique) le pouvoir de libérer l'homme des vérités « toutes faites » issues de la scolastique (= enseignement du Moyen-âge, en partie basé sur la religion).
A RETENIR : L’Humanisme est centré sur l’humain, a confiance en ses capacités et en particulier la raison.
Auteurs :
• Rabelais : Gargantua
• Montaigne (philosophe)
• Du Bellay (poète de la Pléiade)
• Ronsard (poète de la Pléiade)

Le Classicisme
17ème siècle
Cette période a été appelée classique parce qu'elle se donnait comme idéal l'imitation des Anciens (=auteurs de l’Antiquité) dans la continuation de l’Humanisme. Les grands auteurs de l'époque classique, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs et des Latins.
Au culte des Anciens s’ajoute le souci de plaire et d'instruire (exemple les Fables). Il s’agit de transmettre agréablement une morale, de dire comment bien se comporter.
Par ailleurs les Classiques recherchent le naturel dans l'expression littéraire aussi bien que dans le comportement humain (ex : critique de la préciosité = raffinement excessif du langage). Cependant le naturel ne peut être séparé de la clarté de l’écriture. À ce propos, Boileau écrit : « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ».
Cet idéal littéraire correspond aussi à un idéal humain de modération et d'équilibre :