Mouvements littéraires
I. Le XVIe siècle.
• L’Humanisme, de 1480 à 1580 : Renouant avec la civilisation gréco-latine, les intellectuels humanistes manifestent un vif appétit de savoir. Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, même religieux : la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue.
- Erasme (L’Éloge de la Folie).
- Rabelais (Gargantua, Pantagruel).
- Montaigne (Essais).
• La Pléiade, de 1540 à 1590 : Les membres de la Pléiade entrent dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, ils rompent avec la poésie médiévale et cherchent à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »). Ils constatent cependant que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression poétique et décident donc d’enrichir la langue par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales. Ils défendent en même temps l’imitation des auteurs gréco-latins dans le but de s’en inspirer pour pouvoir les dépasser. Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. La Pléiade participe au développement et à la standardisation du français et joue un grand rôle dans l’œuvre de « l’illustration de la langue française » et de la renaissance littéraire.
Les idées de la Pléiade sont rassemblées dans un manifeste, Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 sous la signature de Joachim Du Bellay.
- Du Bellay (Les Regrets).
- Ronsard (Odes).
II. Le XVIIe siècle.
• Le mouvement Baroque, de 1580 à 1660. Ce courant littéraire offre quelques