Mouvements littéraire du XIXème siècle
Le romantisme:
Le romantisme est un mouvement culturel qui apparaît à la fin XVIIe siècle en Allemagne et en Angleterre et se diffusant à toute l’Europe au cours du XIXe siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique.
Caspar David Friedrich, Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1817-1818 (Kunsthalle de Hambourg).
Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique.
C’est une éternelle incertitude, une éternelle insatisfaction c’est une sensibilité blessée, une mélancolie exacerbée par l’alternance des désirs et des doutes, enthousiasmes et des chagrins. Contemplation de la nature.
Les romantiques se tournent vers ce que les classiques avaient laissé de côté : le moyen âge, la renaissance. L’existence futile, la mort inexorable.
Le réalisme :
Le Réalisme est un mouvement artistique et littéraire qui apparaît vers 1850 en France.
On l’attribue à tort à Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme (« Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées », Lettre à George Sand). Il rappelle d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens ».