Mouvements littéraires
La Pleiade est un courant poétique formé par un groupe de sept poètes de la Renaissance entre 1549 et 1560. Ils sont rassemblé autour de Joachim du Bellay (1522-1560) et Pierre Ronsard (1524-1585). D'abord nommé « la Brigade », ce courant a emprunté son nom à une constellation de sept étoiles. Le genre de ce mouvement est la poésie.
Ils soutiennent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils déterminent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Les caractéristiques et principes de ce mouvement littéraire sont la rupture avec la poésie médiévale, la création d’une grande poésie en langue française qui puisse rivaliser avec la poésie grecque et latine, une admiration pour l'Antiquité et pour l’Italie (en particulier Petrarque, un poète serviteur de la Beauté). La Pléiade se caractérise également par un souci de différence qui privilégie l'exploration de différents genres : imitation des arts antiques et création de nouvelles règles poétiques, qu'ils définissent dans leur manifeste : Défense et illustrations de la langue française. Les auteurs de ce mouvement cherchent à exercer leur art en français « la poésie doit parler la langue du poète ». Ils remarquent néanmoins que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression poétique et décident de l'embellir, de l’enrichir par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales.
Les thèmes abordé par ce courant dans leur poésie sont le lyrisme, la fuite du temps, le sentiments amoureux, la nature, la mort, la mythologie, et les voyages qui se situent dans la Renaissance. Mais aussi l'antiquité, qui est un des principaux thème de ce mouvement.
Dans ces poèmes, on remarque différentes formes et procédés, que constitue les poèmes de ce mouvement. On distingue que les auteurs de ce courant écrivent des sonnets, des odes, et des élégies, où on observe des