mucem
Bonjour, mon nom est Maximus. J’ai été façonné et sculpté au 19ème siècle par un artisan qui m’a ensuite vendu à un forain qui était un individu indécrottable, qui ne cessait de me faire tomber, de me bousculer. Durant cette longue période d’abus, où mon propriétaire m’insupportait, j’éprouvais un tas de sentiments qui me submergeaient. La peine et la joie étaient les sentiments qui m’habitaient. La joie m’emplissait quand je voyais cet enfant qui venait quotidiennement me voir. La peine quand certains enfants, beaucoup trop lourds, s’installaient sur moi. Malgré cela, je continuais à endosser le fardeau qu’est ce travail. Un jour après plusieurs années de dur labeur, mon propriétaire fit faillite il dut me donner à un commerçant, plutôt âgé, qui paraissait très sympathique et qui le fit tout au long de sa vie. Je me retrouvais alors seul dans un quartier défavorisé au Brésil j’habité une place totalement insalubre. A la mort de ce commerçant, et à la démolition du commerce, on a du me vendre aux enchères, ce moment fut une expérience inoubliable car lorsque le commissaire priseur annonça ma venue, une foret de doigts se leva. Très vite ce commissaire tapa d’un coup sec et puissant en criant « Pris pour 20 ». Une famille aisée de quatre enfants m’utilisent sans cesse et m’usent car j’étais poser dans un gigantesque jardin, chacun des enfants de cette famille ont énormément joué avec moi. Je subis, également, toute sortes d’intempéries : pluie, vent et même la neige. Les années passèrent, les enfants grandirent, je servis de moins en moins, la famille à donc décider de me faire don au Mucem, où j’y suis conservé depuis le 21ème siècle. Tout ces vas et viens, de mains en mains se justifient par moi qui suis un cheval en bois à levier.